« retour

Pourquoi déplaçons-nous plus d'eau que nécessaire ?

La distribution hydraulique des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation est trop souvent réglée selon une approche technologique obsolète, ce qui rend le système global inefficace et distribue plus d'eau que nécessaire. D'importantes économies peuvent être réalisées en termes de consommation d'énergie en modifiant le système de distribution.


Au fil des ans, les solutions de production de chaleur et de froid dans les systèmes CVC ont été affinées et optimisées, en tirant le meilleur parti des avancées techniques dans ce domaine.

En Europe notamment, le cadre réglementaire de l'écoconception a mis l'accent sur les rendements saisonniers de l'unité, considérant ainsi que dans les bâtiments, les équipements travaillent la plupart du temps dans des conditions de charge partielle.

Cela a conduit à un changement de paradigme dans la conception des unités avec l'optimisation de l'efficacité des unités en fonctionnement à charge partielle par rapport à la pleine charge. Cette optimisation a été réalisée grâce à l'introduction de composants à vitesse variable (principalement les ventilateurs et les compresseurs).

Au cours des prochaines années, la production de chaleur et de froid deviendra plus efficace que jamais, consommant moins d'électricité et ayant un impact moindre sur le climat.

 

Une approche technologique obsolète

Les systèmes de distribution hydraulique sont encore souvent installés selon une approche technologique dépassée. Les pompes utilisées pour transférer la chaleur et le froid dans une installation sont souvent surdimensionnées et conçues pour fonctionner à pleine capacité, avec un débit d'eau fixe, quelle que soit la demande réelle de l'installation. Mais c'est comme faire rouler un train avec toujours le nombre maximum de wagons, quel que soit le nombre réel de passagers !

Il n'y a aucune raison de continuer à déplacer une si grande quantité d'eau. En particulier, les systèmes hydrauliques primaires et secondaires fonctionnent en grande majorité à charge partielle la plupart du temps. Pour optimiser correctement le système dans son ensemble, il faut repenser le système hydraulique.

 

Des économies d'énergie peuvent être réalisées

La façon la plus simple de rendre efficace le système hydraulique et réduire dans la foulée la consommation d'énergie consiste à ajouter un variateur à la pompe à eau primaire qui correspondra au débit d'eau exact requis par la conception nominale de l'installation sans avoir recours à une vanne d'équilibrage inefficace.

Pour optimiser encore plus le système, il faut un système de contrôle intégré capable de détecter la demande réelle et d'ajuster à la fois la production et la distribution. L'ajout de capteurs de température et de pression permet d'analyser la demande de capacité en temps réel du système et d'ajuster le débit d'eau en conséquence, pour un fonctionnement encore plus efficace.

Les économies les plus importantes seront réalisées si vous supprimez complètement le système secondaire et utilisez uniquement un système primaire pour la distribution de la chaleur et du froid. Un système de pompage primaire à débit variable est plus facile à planifier et à installer dans les nouveaux bâtiments, et il permet d'obtenir un système de distribution très efficace, à la hauteur du reste de l'installation. Cela peut permettre d'économiser jusqu'à 55 % de la consommation d'électricité des pompes, réduisant ainsi de 15 % les besoins énergétiques de l'ensemble du système.

Il est absurde d'installer la pompe à chaleur la plus efficace et la plus moderne et de l'associer à un système de distribution d'eau vétuste. La modernisation du système de distribution avec un système à débit variable va de soi.

Il existe des systèmes de contrôle et de supervision permettant d’optimiser le système de distribution. Notre toute dernière solution Hyzer permet d’intégrer la dernière génération de produits à haute efficacité dans un seul système. Le logiciel met en œuvre des algorithmes de pointe pour réduire la consommation d’énergie et optimiser préventivement les conditions de fonctionnement de toutes les unités, pompes et unités auxiliaires impliquées dans la production de chauffage et de refroidissement.